Une nouvelle morale

Pendant quelques décennies, l’Europe a traité la morale comme un souvenir du passé. On a voulu vivre dans une société qui ignorerait le bien et le mal. Cela se traduisait entre autre par le slogan « il est interdit d’interdire », hérité de Mai 68. En particulier, on refusait que le corps social pèse sur la conduite de l’individu par un regard sur les bons ou mauvais comportements. Les questions morales devenaient alors des affaires purement subjectives et individuelles.

Pas de sexe avant le mariage : les chrétiens sont-ils vieux jeu ?

Jamais civilisation n’avait vécue une telle révolution sexuelle. « Profitez de l’adolescence et du début de la vie adulte pour multiplier les expériences et les partenaires sexuels » tel est devenu le nouveau mot d’ordre, j’en veux pour preuve le succès des applications internet ou mobiles facilitant les rencontres d’un soir ou les relations peu durables (Tinder, Adopteunmec, etc…), applications qui dépasseraient largement les 10 millions de comptes rien que pour la France.

Pourquoi Jésus est-il mort ? Une identité transformée

Le vrai problème, c’est qu’il ne nous suffit pas d’avoir quelqu’un qui nous dit ce que nous devons faire, comment nous devrions agir. Nous pouvons bien savoir comment il faudrait agir, mais, livrés à nous-même, nous ne le faisons pas. Nous reconnaissons par la réflexion, l’éducation ou l’intuition ce que serait la bonne action, mais nos tendance égoïstes prennent le dessus et nous agissons contre notre conscience. Dans notre nature humaine actuelle, malgré tous nos efforts, nous n’accomplissons pas ce que nous jugeons bon. C’est pourquoi tous les maîtres de morale, les bons conseils et toutes les règles de comportement n’aboutissent qu’à nous condamner, à nous rendre conscient de notre échec et de notre insuffisance.