Y-a-t-il des contradictions entre les Évangiles ?

Un internaute nous a posé cette question : “j’ai entendu plus d’une fois que les Évangiles comportaient des incohérences et des contradictions entre eux”, qu’en est-il vraiment ?

En lisant les Évangiles, on s’aperçoit rapidement qu’ils racontent une même histoire, celle de la vie de Jésus de Nazareth. Et beaucoup de récits et de discours se retrouvent rapportés dans plusieurs Évangiles. On y rencontre Jésus, ses enseignements, ses miracles, les lieux où il s’est rendu, les foules qui l’attendent, les oppositions et les gens qu’il a rencontré.

Et si toute personne qui lira l’ensemble des quatre Évangiles se rendra bien compte des très grandes similarités, il remarquera pourtant qu’il y a entre eux des différences significatives. En effet, chaque auteur des Évangiles a écrit un récit avec un regard qui lui est propre, rapportant des détails que d’autres ne donnent pas toujours. Ces différences entre les Évangiles,  les sceptiques du Christianisme n’ont pas hésité à les appeler des “contradictions”. Ont-ils raison ?

D’abord c’est quoi une contradiction ?

Une contradiction est deux affirmations qui de façon absolue ne peuvent pas être vraies en même temps et sont irréconciliables.
Par exemple “le seul chat que je possède actuellement est tout blanc” est en contradiction avec l’affirmation “le seul chat que je possède actuellement est tout noir”. Une phrase de type ‘j’ai un chat noir” n’est pas contradictoire avec “j’ai un chat blanc”, car on peut avoir deux chats en même temps, et si la personne affirme ces  deux phrases, on ne doit pas conclure qu’elle se contredit, mais plutôt qu’elle a deux chats différents. De même quelqu’un peut avoir parlé de son chat blanc, puis plus tard de son chat noir, il peut avoir perdu son animal de compagnie et l’avoir remplacé par un autre. Il y a une énorme différence entre supposer une contradiction, par manque de précisions, et en prouver une.

Pourquoi des différences entre les Évangiles ?

Chaque évangéliste étant limité par les moyens à sa disposition, chaque auteur d’un Évangile a dû faire le choix de  mettre l’accent sur certains aspects plus que d’autres de la vie de Jésus et de son enseignement.

Ainsi par exemple, Matthieu construit son Évangile en soulignant les éléments de comparaisons qui existaient entre Jésus et Moïse, parce qu’il destine son Évangile aux Juifs,  pour ce faire, il est celui qui rapporte le plus de miracles, de rencontres et d’enseignements du Christ, ce qui l’oblige à synthétiser beaucoup.

Luc écrivant pour des communautés de chrétiens d’origine grecque, choisit de rapporter davantage de récits où Jésus entre en relation avec des non-Juifs, et passe plus de temps à expliquer des citations de l’Ancien Testament, et à donner la traduction des expressions hébraïques.

Marc choisit quelques enseignements et miracles particulièrement significatifs qui viennent démontrer la Messianité de Jésus, il s’attache aussi davantage que les autres à raconter la relation qui lie Jésus à ses disciples.

Jean écrit plusieurs années plus tard et choisit d’apporter des détails et des développements manquant aux autres Évangiles. C’est pourquoi son Évangile donne un éclairage exceptionnel sur la signification profonde de la vie et des paroles du Christ. Jean se remémore les miracles les plus significatifs, les enseignements les plus intimes donné par le Christ à ses disciples, et ses prières.

Paradoxalement, ces différences entre les Évangiles démontrent qu’ils ont été écrits par des anciens disciples de Jésus ou par des proches des apôtres, et que ces Évangiles ne se sont pas bêtement copiés les uns sur les autres. Cela doit donc nous amener à regarder chaque Évangile comme un témoignage fiable et indépendant sur la vie de Jésus de Nazareth, sur sa vie, sa crucifixion et sa résurrection.

Alors : différences ou contradictions ?

Maintenant, jetons un coup d’oeil sur les plus sérieuses “contradictions” que les sceptiques voient dans les Évangiles. J’en liste les trois principales, les plus souvent soulevées, mais il en existe bien d’autres.

  • Marc rapporte la présence d’un ange dans le tombeau du Christ ressuscité (Marc 16.6) , là où Luc en rapporte deux (Luc 24.4) Réponse : Ce serait une contradiction si Marc avait dit explicitement qu’il n’y avait qu’un seul ange dans le tombeau, ce qui n’est pas  le cas. Luc cherche à décrire la scène avec précision, tandis que Marc met l’accent sur un seul des deux anges qui était là, parce que c’est celui-là qui a parlé au groupe des femmes venues au tombeau. Les deux affirmations sont donc vraies en même temps.
  • Matthieu dit qu’à Capernaüm, un centurion romain vint faire à Jésus une demande, celle de la guérison de son serviteur (Matthieu 8.5), et Luc rapporte que le centurion a fait cette demande par l’intermédiaire d’envoyés (Luc 7.2).
    Réponse : Les deux passages mentionnent la même ville, la même histoire d’un centurion demandant à Jésus la guérison de son serviteur. La différence étant que Matthieu va au plus court, écarte les détails secondaires, et ne mentionne pas que cette demande s’est faite par l’intermédiaire d’envoyés qui rapportent à Jésus les paroles du centurion et au centurion les paroles de Jésus.
    Si je dis “le président a fermé les frontières”, cela n’implique pas que le président ait lui-même fermé les barrières. La flexibilité du langage permet ce genre de raccourci stylistique, il ne s’agit donc ni d’une contradiction, ni d’une erreur.
  • Matthieu rapporte qu’à la crucifixion, les deux brigands crucifiés aux côtés de Jésus, l’insultaient (Matthieu 27.44). Pourtant Luc nous dit qu’un des deux brigands s’est opposé aux moqueries de l’autre et à reconnu la seigneurie de Jésus (Luc 23.39).
    Réponse : Chronologiquement les deux affirmations sont vraies. Les deux brigands ont commencé à se moquer de Jésus et à l’insulter. Puis après que Jésus ait fait cette prière “Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23.34), Dieu exauce la prière du Christ, et l’un des brigands, témoin de la sainteté du Christ est accusé par sa conscience. Il se tourne vers Jésus et lui dit “pour moi c’est justice, mais toi, souviens-toi de moi quand tu reviendras dans ton règne”. C’est ce qu’on appelle la repentance et la conversion. Le brigand croit et Jésus lui répond en lui adressant la promesse “je te le dis aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis”, que saisissent tous ceux qui se tournent vers Jésus pour être sauvés. Là encore, absolument pas de contradiction en vue.

Je pourrais continuer comme cela longtemps. Lorsque chaque exemple supposé de “contradiction” est replacé dans son contexte chronologique, lexicographique et linguistique, il n y a plus de contradiction qui tienne, mais simplement des simplifications et des “coups de projecteurs” mis sur des choses différentes.

Conclusion

Force est de constater qu’en deux-mille ans d’opposition au Christianisme, les apologètes païens, musulmans puis athées, n’ont pas pu apporter une seule preuve concluante et sûre de contradiction dans tous les Évangiles. Au lieu de les discréditer,  les différences entre les Évangiles apportent par la diversité des regards et la multiplicité des détails, un témoignage complet et vivant sur la personne du Christ, son enseignement, et l’oeuvre de Salut qu’il a accompli pour tous ceux qui croiront en son nom.

ps:  J’ajouterai directement dans cet article de nouveaux exemples de réponses, au fur et à mesure des commentaires et des questions en liens à la question des contradictions dans les Evangiles.

Par Charles B.  Août 2019

8 réflexions sur « Y-a-t-il des contradictions entre les Évangiles ? »

  1. Je réponds à votre article, en espérant apporter une preuve concluante et sûre de contradiction dans tous les Évangiles, A ce titre je dois vous dire que les évangiles ont été écrits après la grande catastrophe nationale que la guerre judéo-romaine a représenté pour les juifs. Cette guerre a éliminé presque tous les vestiges du séjour de Jésus de Nazareth sur cette Terre. Les évangélistes étaient des chrétiens de deuxième et de troisième génération sans nom qui n’avaient pas personnellement rencontré Jésus. Pour s’acquitter de leur tâche, ils se sont prévalus d’écrits fragmentaires et de traditions préexistants qui, à cette époque, contenaient sans doute déjà des données fictives, dont certaines dont ils ont approuvé et inclus dans leurs récits.
    On sait que pour les chrétiens, les paroles d’évangile sont des vérités incontournables, quelque chose de sacré mais pour tous ceux qui ont pris le parti de ne pas croire au caractère divin de ces ouvrages, ce ne sont que des racontars. .
    Quatre hommes sans noms et sans instructions passent pour les véritables auteurs des récits qui contiennent la vie de Jésus-Christ c’est sur leur témoignage que les Chrétiens se croient obligés d’admettre le dogme qu’ils professent, et d’adopter une conception théologienne formulée par les prêtres.
    En fin de compte, le clergé chrétien ne sait pas vraiment avec certitude qui a écrit les Evangiles !
    Personne ne peut être absolument certain de l’exactitude ou de l’authenticité des Evangiles, en particulier des paroles qu’ont attribuées les auteurs à Jésus lui-même.
    Ni les auteurs des Evangiles, ni ceux des autres livres du Nouveau Testament n’ont réellement été les témoins oculaires des évènements qu’ils décrivent. C’étaient des gens qui ont écrit des textes selon les traditions orales et écrites transmises de génération en génération depuis plusieurs décennies après l’ascension de Jésus. Pour cette raison, les différents experts qui ont étudié les textes au fil des siècles, ont souligné que plusieurs facteurs ont joué un rôle dans la formation de ces textes.
    Les auteurs ont écrit les Evangiles sous l’influence de leurs propres cultures, croyances, connaissance, ou leurs préjugés. Pour cette raison, ces textes sont humains, et ne sont pas d’aucune inspiration divine. Nulle part les auteurs ne se sont identifiés par leur nom dans les textes, ou prétendus avoir vu ou s’approcher de Jésus.
    Dans le livre de Daniel Chapitre 6il est décrit la souffrance injuste que Daniel a reçue. Et en réfléchissant quelques peu sur la façon dont se sont passés les faits, l’on peut les comparer aux souffrances de Jésus pour comprendre que les auteurs du Nouveau Testament se sont bien inspirés de l’histoire de Daniel.
    Voici d’autres proximités entre le Livre d’Enoch et le Nouveau Testament
    Enoch 64:4 et une voix fut entendue du ciel.
    Matthieu 3:17 Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles
    Enoch 6:9 Mais pour les élus, à eux la lumière, la joie, la paix ; à eux l’héritage terrestre
    Matthieu 5:5 Heureux les doux, car ils posséderont la terre.
    Enoch 50 : 2,4,5, et les justes seront des anges dans le ciel.
    Luc 21:28 votre délivrance est proche.
    Matthieu 22:30 A la résurrection… on est comme des anges dans le ciel.
    Matthieu 13:43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père
    Enoch 93:7 Malheur encore à ceux qui possèdent l’or et l’argent, car ils périront ;
    Matthieu 26:24 mais malheur à cet homme-là par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux eût valu pour cet homme-là de ne pas naître !.
    Un autre exemple de reproduction
    En Hébreux 10, 5-9, il est écrit : “C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps ; tu n’as agréé ni holocaustes, ni sacrifices pour le péché. Alors je dis : voici je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire ta volonté”.
    Or ces versets sont une reproduction d’un passage du livre Psaumes où il est mentionné, en 40, 7-9 : “Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, tu m’as ouvert les oreilles ; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Alors je dis : voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Faire ta volonté, mon Dieu, je le désire ; ta loi est au fond de mes entrailles.”
    Par ailleurs, ces paroles n’appartiennent pas à Jésus mais à David, auteur présumé du psaume !
    D’autres reproductions sont à mentionner:
    1Samuel 2,26 : L’enfant Samuel continuait à grandir et il était agréable à Dieu et aux hommes.
    Luc 2,52 : L’enfant Jésus continuait à croître en âge et en sagesse devant Dieu et devant les hommes.
    Il y en a bien entendu d’autres proximités souvent plus illustrant !!!
    il faudrait en conclure que le christianisme n’est pas une « religion du Livre », comme le veut la formule plus simple qui recouvre certainement les monothéismes. Si donc le christianisme est la religion de quelque chose, il ne peut être que la religion du Christ. Et ben entendu le Christ n’est pas un livre. ?
    Quoi qu’il en soit, les auteurs des évangiles sont dans l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours, alors l’Église d’aujourd’hui est appelée à dire toute la vérité à ses ouailles ?
    Cordialement

    1. Bonjour. Après lecture de votre commentaire, je suis au “regret” de conclure que vous n’avez apporté aucune preuve concluante de contradiction entre les Evangiles.
      D’ailleurs, je ne crois pas que c’est ce que vous avez cherché à faire. Il me semble à vous lire que vous avez plutôt cherché à attaquer l’origine des Evangiles, dont le contenu n’aurait à vous lire aucun rapport avec le Jésus historique, ce qui est la position inventée fin XVIIIe et début XIXe siècle par le courant “mythiste” (des auteurs athées pour qui l’existence de Jésus est un mythe) et qui est aujourd’hui totalement disqualifiée, y compris par la quasi intégralité des universitaires spécialistes des Evangiles – athées compris.
      Au niveau de la recherche critique séculière (d’une perspective non-chrétienne), le consensus scientifique est que l’Evangile de Marc a été écrit vers l’an 50 par des scribes proches du cercle apostolique (autrement dit, par des gens qui connaissaient les apôtres).
      Les raisons pour lesquelles beaucoup de spécialistes tendent à dater les Evangiles de façon plus tardive est le grand nombre de récits de miracles et notamment la prophétie de la destruction du Temple qui a effectivement eu lieu en l’an 70. Leur raisonnement est que – puisque selon leur vision du monde – les miracles n’existent pas, alors ces paroles ont du êtres placées dans la bouche de Jésus, après les événements. Donc les Evangiles ont été écrits après 70, sans doute vers 80.

      Je ne sais pas si vous croyez en Dieu, aux prophètes, aux anges et aux miracles, mais si vous y croyez, vous n’avez aucun droit d’utiliser des arguments qui sont en flagrante contradiction avec votre vision du monde.
      Ensuite, je ne vois aucun problème avec les passages que vous citez. Le plus absurde c’est de reprocher à Hébreux 10.5-9 de citer e psaume 40.7-9. Oui ? Où est le problème ? La Bible étant la Parole de Dieu, c’est en comparant avec ce qui a été révélé auparavant qu’on peut s’assurer que le prophète qui parle est véridique et vient bien de Dieu.
      Quand aux passages du livre d’Hénoch que vous citez, ils ne sont pas les seuls à affirmer cela, Dieu avait dit en substance la même chose dans la Torah et les autres prophètes. Et les meilleurs rabbins du judaïsme un peu avant l’époque de Jésus, enseignaient aussi ces choses. Jésus a confirmé prophétiquement ce qui était vrai dans le judaisme de son époque et infirmé les traditions fausses.

      Mais laissez moi vous montrer les limites de votre argumentaire et votre façon de raisonner, en l’utilisant – par exemple – contre votre propre commentaire.

      L’auteur se présente comme un certain Wahrani (ou votre vrai nom), mais en vérité, il n’est pas le véritable auteur de ce commentaire.
      Tout simplement parce que ce commentaire est en fait un plagiat en règle d’auteurs mythistes du XIXe siècle.

      Regardez la preuve suivante (avec un passage beaucoup plus long que ceux que vous employez contre les Evangiles) :

      Voici par exemple ce qu’écrivait au XVIIIe siecle un auteur mythiste bien connu.

      Quatre hommes greffiers et sans lettres passent pour les véritables auteurs des mémoires qui contiennent la vie de Jésus-Christ ; c’est sur leur témoignage que les Chrétiens se croient obligés d’admettre la Religion qu’ils professent, et d’adopter sans examen les faits les plus contradictoires, les actions les plus incroyables, les prodiges les plus étonnants, le système le plus décousu, la doctrine la plus inintelligible, les mystères les plus révoltants !
      Histoire critique de Jésus-Christ ou Analyse raisonnée des évangiles (1770), Paul Henri Thiry d’Holbach, éd. s.l.n.d., Amsterdam, 1770, p. XII

      Et voilà ce que vous écrivez :

      Quatre hommes sans noms et sans instructions passent pour les véritables auteurs des récits qui contiennent la vie de Jésus-Christ c’est sur leur témoignage que les Chrétiens se croient obligés d’admettre le dogme qu’ils professent, et d’adopter une conception théologienne formulée par les prêtres.
      En fin de compte, le clergé chrétien ne sait pas vraiment avec certitude qui a écrit les Evangiles !

      Oh ! C’est un plagiat manifeste !
      Voilà, l’idée que Wahrani (mettre votre vrai nom ici) a écrit ce commentaire est réfutée. Il faudrait en conclure que ce commentaire qui se présente comme une réponse à cet article est
      en fait un copié-collé d’arguments périmés du mythicisme athée et donc sans valeur.

      La vraie question qu’il faudrait plutôt traiter est “les miracles existent-ils ?” Car si il existent (et ils existent); alors vous n’avez aucun argument contre la fiabilité et l’historicité des Evangiles

  2. Bonjour,
    Pour vous répondre, je vous signale que l’auteur porte le pseudo de Wahrani, c’est-à-dire originaire de la ville d’Oran, et ce même auteur avait bel et bien signalé son E-mail et son site [en lien sur le nom du commentaire].
    Mais je pense pour rester dans le ton de votre réponse, que votre pris à partie à vouloir accuser la partie adverse est une fausse stratégie, elle supporte mal que les mots ont un sens, ce qui est écrit est écrit. Vouloir leur faire dire autre chose, j’appelle ça du charlatanisme d’un vieux principe chrétien évangélique qui consiste à accuser l’accusateur même. Et il est bien certain que les islamophobes de tous poils ne se risqueront pas à une telle autocritique, on ne sait jamais, ils pourraient découvrir des aspects pas très reluisants de leur personnalité que ce qu’on reproche à l’adversité est souvent ce qui dérange chez nous.
    Je dois avouer que votre commentaire a une face B :
    Juste un discours d’Eglise, ce que rien ne prouve sinon la foi chrétienne en étalage pour nous prouver la Bible par les écrits de la Bible. Personne ne vous empêche de croire à cette Bible, c’est une croyance et non une évidence, une simple interprétation classique. Et il n’y a aucune raison pour prôner ces écrits avec fougue, comme certains le font de nos jours pour nous prouver qu’un Juif est devenu Dieu (Sûrement un rêve).

    A propos des faits relatés dans les évangiles, je rappelle qu’elles ne sont que des récits sectaires dont le but est précisément de convaincre, Il n’y a aucune preuve mais seulement une écriture littéraire avec un sens qui a été forcé de manière à y voir une allusion à un événement supposé de la vie du Christ à tout prix !!!!!
    On appelle ceci lecture évangélique !!!!!

    La lecture de la Bible nous apporte une confirmation de l’idée que les disciples étaient des hommes sans culture, de simples Pécheurs pour la plupart.

    Or, voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c’étaient des hommes sans instruction et du commun peuple, ils étaient dans l’étonnement, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. Actes 4:13

    Par exemple pour Jean fils de Zébédée, il était un simple pêcheur analphabète qui ne peut pas être exégète, alors que le rédacteur de l’évangile est un auteur savant, et maîtrise parfaitement la langue Grec.
    Certains érudits bibliques vont jusqu’à confirmer que les premiers disciples de Jésus étaient pratiquement analphabètes
    Aucune source n’a été écrite du vivant de Jésus le Fils de Dieu, mais seulement des produits de la rumeur et des intérêts et ceux qui ont été rejetés, l’ont été, parce que elles s’éloignaient de la conception théologienne formulée par les Pères de l’église.
    cependant il reste à se demander comment ces supposés auteurs ont pu être inspirés et transmettent fidèlement alors que les évangiles en question ont été écrits aussi tard que 130 à 150 après Jésus., par des auteurs inconnus ?

    Personne ne sait qui a écrit chacun des Evangiles. On signale que ni Marc, ni Luc ne connaissaient Jésus Christ et aussi aucun des témoins oculaires de Jésus.
    Par ailleurs je note que nos amis chrétiens ignorent à ce jour que pendant 18 Ans Jésus avait mené une vie cachée (peut être honteuse pour l’Eglise), il menait une vis ordinaire et il était sujet à des péchés comme tout être humain, c’est normal.

    Lorsque on décide de lire le Nouveau Testament avec un oeil critique, lorsque sont enlevés les emprunts, les invraisemblances et les symboliques, il semble que rien ne reste seulement le désir de surpasser et devenir meilleurs que les autres

    En effet les rédacteurs bibliques ont inventé des histoires insensées et biscornus pour faire découvrir que la puissance de Dieu est avec eux et faire impression aux peuples voisins afin que le peuple juifs puisse être vu comme important alors que que ce peuple juif était mu par une soif de sang et une faim de puissance et de guerre.

    Cher Monsieur, il me semble savoir qu’il n’existe aucun le consensus scientifique sur l’historicité des évangiles, comme l’ont démontré à maintes reprises au cours des siècles des érudits et des scientifiques, dont beaucoup étaient chrétiens.

    Un exemple typique est le cas de Justin Martyr dont la date est environ 150 AP J.-C. Ses œuvres pour la défense du christianisme contiennent des centaines de citations de l’Ancien Testament et de nombreux évangiles, apocryphes ou autres, mais il ne mentionne jamais les noms de Matthieu, Marc, Luc ou Jean. Si Justin ne mentionne jamais nominalement ces évangélistes dans ses deux apologies ou dans son dialogue avec Tryphon, écrit vers l’an 150, c’est une assez bonne preuve qu’ils étaient inconnus à son époque.

    Il est étrange de percevoir qu’a l’époque du IIe et IIIe siècle, les chrétiens ne font toujours pas mention de Jésus-Christ dans des textes c’est le cas de Cyprien de Carthage qui écrivait à son ami Donat pour l’inciter à partager sa nouvelle croyance religieuse, sans jamais mentionner le Christ, c’est aussi valable pour le cas de Minucius Félix auteur du «Le dialogue d’Octavius». Cet ouvrage ne mentionne ni nom du Christ, ni les Évangiles, ni les Apôtres.

    En final c’est tout le récit biblique qui s’effondre et toute l’histoire du peuple juif peut n’être qu’une vaste fumisterie d’une communauté en quête d’identité et de supériorité…

    Les rédacteurs bibliques ont mentionné que des bêtises, que l’histoire a été grossie pour les besoins de mise en scène de l’histoire d’un peuple, il suffit de faire l’inventaire des versets déments de la Bible du genre ;

    Saül dit : « Vous parlerez ainsi à David : Le roi ne veut pour don nuptial que cent prépuces de Philistins, pour tirer vengeance des ennemis du roi. »
    Saül comptait ainsi faire tomber David aux mains des Philistins.
    Les serviteurs de Saül rapportèrent à David ces paroles. La proposition parut bonne à David pour devenir le gendre du roi. Le délai n’était pas écoulé que David se mit en route et partit avec ses hommes. Il abattit, parmi les Philistins, deux cents hommes. David apporta leurs prépuces, dont on fit le compte devant le roi, pour que David devienne le gendre du roi. Et Saül lui donna pour femme sa fille Mikkal.
    Saül vit et comprit que le Seigneur était avec David et que Mikkal, fille de Saül, l’aimait. Saül craignit encore plus David et Saül lui devint définitivement hostile. (1 S 18, 25-29)

    Conclusion ça se dit récits de miracles de la Parole de Dieu intelligente !!!!!!

  3. Il y a manifestement des incohérences nombreuses malgré vos dires :
    1/ La généalogie de Jésus totalement différente dans Matthieu et Luc.
    2/ La période de naissance sous Hérode pour Matthieu et sous Quirinius pour Luc (environ 12 ans d’écart).
    3/ La ville de Nazareth qui n’existait pas au premier siècle de notre ère
    4/ La confusion entre Nazareth et Gamala (patrie de Judas de Gamale crucifié comme Jésus). La description de Nazareth correspond au site de Gamlala.
    5/ Il n’y a jamais eu de synagogue à Nazareth, même aujourd’hui, c’est une ville arabe sans synagogue.
    6/ La liste des apôtres est différente suivant les évangiles.
    7/ Les évangiles décrivent des foules (plus de 140 fois) présentant un Jésus célèbre, une vraie star connu de tous le Moyen Orient, même du roi Hérode Antipas… mais personne ne le remarque, aucun écrivain, ni philosophe ni chroniqueur de l’époque (Pline l’Ancien, Philon d’Alexandrie, Flavius Joseph, Juste de Tibériade…) ni aucune archives romaines.
    8/ On découvre que les évangiles se recopient les uns sur les autres. Preuve d’une mythologie en construction.
    9/ Marie est décrite comme vierge, mais on découvre que Jésus à des frères et des soeurs.
    Et je pourrais continuer encore longtemps tant ces récits sont truffés d’anomalies et d’incohérences. Il faut être bien naïf pour gober toutes ces histoires.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *