Un Dieu bien singulier : le seul à interdire les pratiques occultes

Parler de l’occultisme et de magie aujourd’hui

Peut-être que le concept de magie ne renvoie pour vous qu’au monde fantastique d’Harry Potter, mais pour beaucoup de gens dans le monde, la sorcellerie, les pratiques magiques ou occultes font partie de la vie quotidienne. Alors certes, dans une société rationnelle telle que la nôtre, il peut paraître dépassé de parler de magie et de pratiques magiques. Beaucoup de gens préfèrent croire que tout ça, c’est de la superstition sans effet.

Pourtant parmi votre entourage, vous connaissez certainement des gens qui ont déjà essayé des pratiques telles que les horoscopes, la cartomancie, les sites de voyance, la roqya, le spiritisme, les visites chez des magnétiseurs et bien d’autres. Même si certaines de ces pratiques peuvent sembler anodines au premier coup d’œil, elles cachent pourtant des conséquences d’une extrême gravité.

Exemples concrets

Depuis deux ans, Julien, un garçon de quatorze ans était affecté d’une maladie mentale très dérangeante. Il est devenu dépressif et obsédé par la pureté. Il refusait de toucher tout objet touché par quelqu’un d’autre. Sa vie était devenue impossible. Ses parents (M. et Mme X.) ont tout essayé : ils ont consulté médecins et psychologues, mais ils n’ont rien pu faire. Ils demandent de l’aide aux responsables de l’église voisine. Les anciens de l’église demandèrent aux parents si leur fils avait touché à l’occultisme dans sa vie. Les parents se souviennent alors qu’un guérisseur « coupeur de feu » avait en effet soulagé la douleur d’une brulure bénigne en chuchotant des prières secrètes sur la plaie, c’était il y a un peu plus de deux ans, juste quelques semaines avant que les symptômes ne se déclarent. Après que les parents aient demandé pardon à Dieu pour avoir pactisé inconsciemment avec les forces du Mal, les responsables de l’église ont supplié le Seigneur, au nom de Jésus, que l’enfant soit délivré. Grâce à Dieu, sur l’heure il fut délivré de l’emprise du démon qui le tourmentait. Il a depuis complètement retrouvé la paix intérieure et est devenu un chrétien, un enfant de Dieu.

Marie. H. était une femme facile à vivre et intelligente. Elle vivait avec son mari, avec lequel elle a eu deux enfants. Ils formaient un couple heureux et équilibré jusqu’à ce que – sans raison apparente – Marie qui était d’un caractère doux et aimant, se mette à devenir agressive, grossière et méchante, parfois dans sa colère, son ton de voix change. Elle commence à mener une vie sexuelle déréglée, et se désintéresse de ses enfants… Le mari, qui n’était pas croyant, trouve que sa femme est comme « possédée ». Le mari ne comprend pas jusqu’à ce qu’il se rend compte que ce changement coïncide parfaitement avec le moment où sa femme s’est mise à prendre des séances hebdomadaires chez un magnétiseur qui était aussi astrologue.

Des conséquences graves

On pourrait continuer comme ça très longtemps. Continuer avec d’autres témoignages qui évoquent les cauchemars, les malédictions intergénérationnelles, les maladies graves, les blocages spirituels, les agressions et les apparitions inquiétantes provoqués par des contacts avec l’occultisme et les pratiques magiques.
Plus dramatique encore que les conséquences physiques et mentales, c’est l’esclavage spirituel qui résulte de ces pratiques. La magie peut se définir comme le fait de pratiquer des rites et des formules d’invocations visant à manipuler les « forces » spirituelles pour servir ses propres désirs, avec pour condition d’en payer le prix.

Ainsi ces moyens surnaturels trouvent leur origine dans une soumission et un commerce – parfois inconscient du point de vue des personnes qui s’y adonnent – avec des démons. Car il ne s’agit jamais de simples forces impersonnelles. Ces forces agissantes sont démoniaques. Les anges déchus, au service de Satan, sont des entités qui sont très souvent prêtes à entrer en action lors des pratiques magiques : en échange de l’efficacité du rituel, ils s’arrogent des droits sur la vie des individus. Pour les démons, l’intérêt de répondre aux demandes magiques des êtres humains est assez simple : encourager les hommes à toujours davantage de puissance, et les rendre esclaves de pratiques qui détournent les hommes de Dieu, créant ainsi des liens qui peuvent conduire à des situations de possession réelle. (Voir notre autre article: Comment être libéré des forces spirituelles mauvaises ?)

Le véritable problème, c’est que toute magie relève d’un acte de révolte contre Dieu. En effet, rechercher le pouvoir ou la connaissance en dehors de Lui, autrement que par les moyens naturels que Dieu nous a donné – à savoir l’intelligence humaine, la recherche médicale, la coopération humaine -, et donc par des moyens surnaturels hors de Dieu, revient à vouloir dépasser les limites humaines que Dieu notre Créateur nous a fixé, et à remettre en question l’ordre que Lui-même a établi.

L’universalité des pratiques magiques

L’histoire et l’anthropologie comparée des différents peuples nous révèlent que toutes les sociétés ont eu recours à plus ou moins grande échelle à des pratiques magiques. Dans l’Antiquité et dans toutes les religions non-bibliques, animistes ou polythéistes, les domaines de la magie et de la religion se confondent complètement. La magie était alors totalement banalisée et avait librement cours. A telle point que des pratiques telles qu’invoquer les esprits des morts, faire commerce avec des « dieux » et des esprits, porter des amulettes protectrices, consulter des voyants, jeter des sorts et des maléfices, toutes ces choses étaient – et sont encore dans certains pays – monnaies-courantes, acceptées et encouragées par les autorités religieuses de ces sociétés. La contrepartie étant que les gens vivent constamment dans la peur des maléfices, dans l’angoisse d’un mauvais tour joué par la multitude des entités spirituelles qu’il faut constamment soudoyer ou amadouer pour vivre aussi tranquille que possible. Et une chose est sure, c’est qu’à l’époque où la Bible a été écrite, toute l’humanité est alors soumise à la multiplicité des esprits et s’adonne à la magie.

Toute l’humanité? Non ! Car dans l’Antiquité, à cause de son Dieu, une petite tribu monothéiste pas comme les autres résiste encore et toujours à l’usage normalisé et universel des pratiques magiques. Situés pourtant au carrefour de deux pôles majeurs de la Magie – à savoir l’Egypte et la Mésopotamie – les prophètes, les juges et les bons rois hébreux s’astreignent à combattre toutes les pratiques magiques, en raison du Dieu Yahvé qui le leur a formellement interdit en raison de l’alliance sainte qu’il a fait avec eux.

Le Dieu de toutes les exceptions

En effet, vers 1200 av. J-C, le petit peuple hébreu dit avoir reçu une Loi donnée par Yahvé[1], qui s’affirme Lui-même comme étant le seul véritable Dieu vivant et Créateur de l’univers – prétention que tous les dieux des autres peuples n’ont pas. Ce Dieu unique – annonce par ses prophètes à l’humanité qu’il a un plan. Ce plan, c’est d’agir d’une façon par laquelle il nous pardonnera nos péchés, nous sortira de  l’esclavage du Mal, et nous la délivrera de la Mort[2].
(cf: voir notre article: Quelle solution face au Mal ?)

Et voici que parmi les dispositions de cette loi, un certain nombre concerne les pratiques magiques… toutes les pratiques magiques :

« Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu[3], personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les esprits des morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel;
et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Eternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins; mais à toi, l’Eternel, ton Dieu, ne le permet pas.
 » (Deutéronome 18 : 10-14)

 « Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Eternel, votre Dieu. » (Lévitique 19 :31)

« Si quelqu’un s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple. Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l’Eternel, votre Dieu. Vous observerez mes lois, et vous les mettrez en pratique. Je suis l’Eternel, qui vous sanctifie. » (Lévitique 20 : 6-8)

Ces lois paraissent extrêmement sévères, mais elles sont au niveau de l’offense et de l’horreur suscitée par les pratiques magiques dans le cœur de Dieu, car il s’agit vraiment d’une souillure spirituelle avec des esprits mauvais.

Le Dieu anti-magie

Dans ses commandements, Dieu dévoile quelque chose de très important, nul ne doit prétendre qu’on peut invoquer le Dieu Vivant pour une pratique magique. Toutes les autres entités spirituelles qui nous sont connues de l’Antiquité n’ont pas émis à notre connaissance de restriction à cet usage. Mais ici, le Dieu des hébreux se distingue en interdisant formellement tout blasphème commis contre Lui – à savoir un usage magique de Son Nom, par des magiciens en herbe qui croiraient pouvoir l’amadouer, le manipuler et le contrôler.

 « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. » (Exode chapitre 20: versets 2-6)

Le Dieu de la Bible, contrairement à toutes les entités spirituelles, rappelle constamment qu’il n’a pas besoin d’habiter un temple fait de main d’hommes, ni qu’il a besoin en soi de recevoir des offrandes de leur part. Yahvé affirme continuellement par-là que nul ne peut marchander avec Lui, car tout est à Lui.

 « Ainsi parle l’Eternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure?… »  (Ésaïe 66: versets 1-2)

 « Je ne prendrai pas de taureau dans ta maison, Ni de bouc dans tes bergeries. Car tous les animaux des forêts sont à moi, Toutes les bêtes des montagnes par milliers. Est-ce que je mange la chair des taureaux? Est-ce que je bois le sang des boucs? »  (Psaume 50:9-10-13)

La magie des « dieux » des autres peuples

Cela tranche avec l’attitude des dieux des peuples alentours, eux sont sensibles aux marchandages, aux menaces et aux flatteries. Dans l’antiquité, toutes les religions païennes sont fortement marquées par une dominante magique : le but de la religion est de se concilier les dieux afin d’instrumentaliser leur puissance en sa faveur.

Par exemple à Babylone ou en Egypte on trouve de nombreux exemples comme celui-ci : un texte religieux égyptien qui dit :

« Si les dieux n’accordent pas cette prière, les hommes feront la grève du culte ».

Ce marchandage constant avec les « dieux » pouvait mener à des pratiques sacrifices humains pour obtenir davantage de faveurs. Ce caractère ambigu des « dieux » a fini par étonner des philosophes païens. Par exemple Platon s’étonne et s’offusque de ce que :

« Comment donc par des évocations et des liens magiques, persuadent-ils les dieux à se mettre à leur service ? » (La République, 364B)

En effet, si les dieux sont bien des dieux, comment se fait-il qu’on puisse si facilement les manipuler pour les faire agir dans notre sens et selon notre propre volonté ?

Hommes démons seront jugées ensemble

Mais le Dieu de la Bible n’a aucun mal à qualifier ces faux dieux pour ce qu’ils sont : des démons.

« Ils l’ont irrité par des abominations : ils ont sacrifié à des démons qui ne sont point Dieu, à des dieux qu’ils ne connaissaient pas » (Exode 32 : 16-17)

En effet, le jour du jugement vient où Dieu va purifier la Création de tout le Mal qui l’a contaminé. A  cause de toutes les vies humaines que Dieu a voulu épargner et ramener à Lui, Il a été patient envers tous. Mais voilà, sa patience aura une fin :

« Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre disparaîtront de la terre et de dessous les cieux. » (Jérémie 10:11)

« Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour punir le diable et ses anges. » (Matthieu 25:41)

Les démons vont recevoir le cumul de la colère de Dieu pour tous ces siècles de propagation du Mal.
Le problème c’est que tous les êtres humains aussi se sont contaminés avec le Mal, tous ont fait allégeance d’une façon ou une autre aux ennemis de Dieu, et tous ont insulté le Dieu Vivant en pratiquant – ne serait-ce qu’une seule fois – le péché devant Sa face. Tous nous méritons de recevoir la grande colère de Dieu, pour avoir propagé le Mal et avoir offensé – chacun à notre mesure – le Dieu infiniment Saint et Juste.

« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23)

«  Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira […] la fureur de Dieu, […] la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. » (Apocalypse 14:9-11)

Mais Dieu est venu pour nous sauver

La Bonne Nouvelle – Evangile en grec, Injil dans l’arabe du Coran – était prophétisée depuis longtemps par les prophètes de Yahvé. Il ne s’agit rien de moins que de la venue du Dieu vivant Lui-même pour nous sauver de notre propre situation de péché et d’esclaves de Satan qui en résulte :

« Annonce la Bonne Nouvelle; Élève avec force ta voix, Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle; Élève ta voix, ne crains point, Dis aux villes de Juda: Voici votre Dieu! Voici, le Seigneur, l’Éternel vient avec puissance, Et de son bras il commande; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent. Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein; Il conduira les brebis qui allaitent. » (Esaïe 40:9-11 ; cf Jésus en Jean 10 :11[4])

 « Il viendra lui-même, et vous sauvera. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds et le boiteux sautera comme un cerf,» (Esaïe 35:4-5 : Jésus en Luc 7 :22[5])

(cf: notre article, Jésus est-il vraiment Dieu ?)

La Bible nous enseigne que Jésus est venu pour « détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3 :8)
et pour nous accorder la vie éternelle et le pardon de nos offenses, en vivant la vie parfaite sans péché que nous devions accomplir devant Dieu, et en recevant sur Lui à la croix, la condamnation que nous aurions dû prendre.

Tout cela, conformément au plan du Dieu Saint et Véritable, qui avait prophétisé d’avance :

« Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel? […] Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ». (Esaïe 53, v1, 4-5)

Tout cela, afin d’assurer que tous les hommes qui veulent se tourner vers le Dieu Vivant pendant qu’il en est encore temps, délaissent les faux dieux et la magie pour courir vers son pardon total, offert gratuitement en Jésus-Christ.

Décembre 2017, par Charles Berger

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[1]              Retranscription du tétragramme sacré, signifiant en hébreu quelque chose proche de « Je suis celui qui est », traduit dans beaucoup de versions de la Bible par « L’Eternel ».

[2]              Ce plan se retrouve dès Genèse 3 :15, où Dieu prophétise à Satan – qualifié de serpent – sa défaite: « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance: Celui-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon ». Né de la vierge Marie, Jésus est cette descendance qui fut blessé à la croix mais écrasa Satan qui est le serpent.

[3]              Dans les religions païennes les sacrifices humains, y compris d’enfants, étaient un moyen d’échange pour obtenir des faveurs et de la puissance de la part des « dieux » et d’entités spirituelles. Le Dieu unique révèle que ces dieux ne sont pas des dieux mais des démons.

[4] Jésus a dit : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10 :11)

[5] «  Et Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. » (Luc 7 :22)

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