L’amour selon Jésus, plus que des beaux sentiments, des actes !

Précédemment, j’ai écrit sur la Règle d’or,  cette fameuse loi morale universelle commune à de nombreuses religions et philosophies. Elle nous invite à ne pas faire à l’autre ce que l’on ne veut pas qu’on nous fasse, ce qui est, en somme, une garantie de liberté pour soi, et le fondement de notre idée moderne de tolérance. La règle d’or est également une éthique de réciprocité. Mais Jésus est allé plus loin que la réciprocité en nous montrant le chemin d’un amour pro-actif.

Une nouvelle morale

Pendant quelques décennies, l’Europe a traité la morale comme un souvenir du passé. On a voulu vivre dans une société qui ignorerait le bien et le mal. Cela se traduisait entre autre par le slogan « il est interdit d’interdire », hérité de Mai 68. En particulier, on refusait que le corps social pèse sur la conduite de l’individu par un regard sur les bons ou mauvais comportements. Les questions morales devenaient alors des affaires purement subjectives et individuelles.

Prosélytisme ?

En matière de communication, les différences sémantiques sont assez surprenantes : quand on fait la promotion d’un produit on appelle ça “publicité” ; quand on veut faire passer ses idées politiques on appelle ça “campagne” ; quand on veut manifester pour faire respecter ses droits on appelle ça “militantisme” ; quand on veut faire connaître un film on appelle ça “annonce” ; et quand on veut faire connaître une religion on appelle ça “prosélytisme”. 

Superstitions

Il y a quelques années, un institut américain situait la France dans le top 10 des pays les moins religieux du monde alors qu’un sondage révélait que 41% des français avouent être superstitieux. Ces deux résultats sont-ils contradictoires ou bien sont-ils symptomatiques d’un dédoublement de personnalité de nos compatriotes ?