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Le Canon de la Bible

Pourquoi certains livres font-ils partie de la Bible, et d’autres pas ? D’ailleurs, qui l’a décidé ? Quand ? Selon quels critères ?

Il s’agit ici d’une question qui a déstabilisé pas mal de jeunes chrétiens qui ont fait des recherches sur l’historique des décisions prises pour former la liste des livres qui font partie de la Bible, et ceux qui ne le font pas.

La Bible ne s’intéresse pas au bien-être animal ?

Certains disent que la Bible ne fait aucun cas du bien-être animal. Aux temps bibliques, il est vrai, on ne trouvait pas d’élevages intensifs, d’hormones ou d’antibiotiques… pas plus que d’abattoirs dans lesquels des animaux étaient mis à mort à la chaîne de façon horrible. Cependant, la Bible accorde déjà à la “création” une valeur toute particulière, et elle rend l’homme responsable d’en prendre soin : il en est l’intendant.

L’amour selon Jésus, plus que des beaux sentiments, des actes !

Précédemment, j’ai écrit sur la Règle d’or,  cette fameuse loi morale universelle commune à de nombreuses religions et philosophies. Elle nous invite à ne pas faire à l’autre ce que l’on ne veut pas qu’on nous fasse, ce qui est, en somme, une garantie de liberté pour soi, et le fondement de notre idée moderne de tolérance. La règle d’or est également une éthique de réciprocité. Mais Jésus est allé plus loin que la réciprocité en nous montrant le chemin d’un amour pro-actif.

Jésus et la règle d’or

Avez-vous déjà pensé qu’il puisse exister une morale universelle, qui s’applique à tous les hommes, en tout lieu, quelle que soit leur culture ? Peut-on résumer l’essentiel de la morale en une phrase ? Une telle phrase existe-t-elle ? Il semblerait, oui ! Cette phrase, on l’appelle la règle d’or.

Une nouvelle morale

Pendant quelques décennies, l’Europe a traité la morale comme un souvenir du passé. On a voulu vivre dans une société qui ignorerait le bien et le mal. Cela se traduisait entre autre par le slogan « il est interdit d’interdire », hérité de Mai 68. En particulier, on refusait que le corps social pèse sur la conduite de l’individu par un regard sur les bons ou mauvais comportements. Les questions morales devenaient alors des affaires purement subjectives et individuelles.

Les religieux prennent le pouvoir, et ça va mal pour le monde

De nos jours, les religions ont mauvaise presse. Les spiritualités et les pratiques de méditation, toutes personnelles, sont des cheminements respectés ; mais les opinions et pratiques religieuses, elles, n’ont pas intérêt à sortir de la sphère privée ; sinon, c’est le tollé général ! Et pour cause, dans l’opinion publique, religion rime avec intégrisme. Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce que tous les religieux cherchent, de façon systématique, à prendre le pouvoir ?